HISTOIRE DES RELATIONS INTERNATIONALES DU QUÉBEC
Montréal, VLB éditeur, 360 p.
2006
C’est l’ouverture de la Maison du Québec à Paris en 1961 et l’énoncé de la doctrine Gérin-Lajoie en 1965 qui marquent véritablement les débuts de la politique internationale du Québec, même si, dans les faits, le Québec entretenait des relations extérieures bien avant la Révolution tranquille. Dans son discours historique devant le corps consulaire à Montréal, le vice-premier ministre du Québec, Paul Gérin-Lajoie, affirmait « la détermination du Québec de prendre dans le monde contemporain la place qui lui revient ». Depuis, tous les gouvernements du Québec, fédéralistes comme souverainistes, n’ont cessé d’approfondir cette dimension internationale de leur action.
Pourquoi le Québec a-t-il senti le besoin de se donner une représentation internationale qui lui soit propre ? Pourquoi la France a-t-elle été si réceptive à cette volonté du Québec ? Comment le Québec en est-il venu à participer aux Sommets de la francophonie ? Quelle est sa politique étrangère vis-à-vis des États-Unis ? Quelles ont été les réactions d’Ottawa à cette affirmation internationale du Québec ? Quelles ont été les actions du Québec à Londres afin d’empêcher le rapatriement de la Constitution en 1982 ? Quelle était la stratégie internationale du gouvernement du Québec lors du référendum de 1995 ? Quel a été le rôle du Québec dans l’élaboration de la convention de l’Unesco sur la diversité culturelle ? C’est à ces questions, et à plusieurs autres, qu’entendent répondre les nombreux experts réunis ici.