Lutter efficacement contre la corruption : le cas de la Suède
Huffpost
Publié le 28 avril 2018
Selon de nombreux organismes internationaux comme l’OCDE et Transparency International, la Suède fait partie de la liste courte des pays où il y a le moins de corruption au monde. Les scandales de corruptions y sont rares et les manquements éthiques et des élus et des fonctionnaires bien moins importants qu’au Québec par exemple.
Face à la corruption et au manquement éthique des élus et fonctionnaires, le Québec et la Suède ont fait des choix fondamentalement différents. La Suède, et c’est également le cas des pays nordiques en général, cherche davantage à prévenir la corruption que le Québec. Elle a développé une approche plus indirecte afin d’influencer les comportements des agents publics qu’ils soient élus ou fonctionnaires.
Contrairement au Québec, la Suède est peu active dans les domaines de la réglementation du financement des partis politiques, ou dans la réglementation de la pratique du lobbyisme. Cette dernière, et c’est également le cas pour la Finlande notamment, n’a pas de grand plan d’action ou de grande institution coordonnant la lutte contre la corruption. Les lois suédoises sur la corruption, malgré leur resserrement en 2012, pour aborder la question du trafic d’influence et le financement de la corruption, ne sont pas particulièrement dures ou sévères.
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