Le Québec peut-il bloquer le nouvel ALENA ?
Radio-Canada
Publié le 6 octobre 2018
Dimanche, le gouvernement Trudeau a conclu une entente de principe avec l’administration Trump dans le cadre de la renégociation de l’ALENA, qui sera désormais nommé Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC).
Le chef de la CAQ, François Legault, qui vient d’être élupremier ministre du Québec, soutenait, quelques heures après l’annonce du gouvernement Trudeau, qu’il était préoccupé par la brèche accordée sur la gestion de l’offre.
« Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on va regarder toutes, toutes nos options. Je veux regarder avec des spécialistes tout ce qu’il est possible de faire », avait-il expliqué prudemment aux journalistes.
Le Québec a-t-il vraiment des options?
« Est-ce que le Québec peut bloquer la mise en œuvre de l’AEUMC? Oui, en principe », lance le professeur de droit à l’Université de Montréal Stéphane Beaulac.
« Plusieurs des éléments de cette entente internationale relèvent de la compétence constitutionnelle des provinces », explique-t-il.
Même son de cloche du côté de Patrick Taillon, à l’Université Laval : « Sur le plan juridique, on ne peut pas forcer une province à mettre en œuvre un traité international. »
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