Intelligence artificielle: un succès du modèle québécois
Cyberpresse
Publié le 8 novembre 2017
Montréal et le Québec sont désormais des pionniers mondiaux dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). L’écosystème québécois s’organise notamment autour de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA), dirigé par Yoshua Bengio. Plus largement, le MILA et plusieurs autres groupes de recherche sont également membres de l’Institut de valorisation des données (IVADO), qui sert de courroie de transmission entre la recherche fondamentale en IA et dans le secteur connexe des « données massives » (big data), puis la R et D industrielle dans ces secteurs. Enfin, la jeune entreprise ElementAI, cofondée par le même Bengio, aura reçu en 2017 un financement de plus de 100 millions de dollars américains de la part de partenaires multiples afin de travailler à la commercialisation de l’IA, soit à ses applications concrètes en milieu corporatif.
En parallèle de cette concertation entre recherche, valorisation et commercialisation, la grappe de l’IA parvient désormais à se développer localement parce que l’argent est au rendez-vous. Seulement depuis 2015, les géants internationaux que sont Google, Facebook, Microsoft, IBM, Intel, NVIDIA, Samsung, Keolis et Thales auront allongé les millions afin de financer la recherche existante puis d’ouvrir leurs propres laboratoires de R et D et de transfert technologique. Le gouvernement canadien aura fait de même : en plus des 93 millions versés à l’IVADO par l’entremise de son fonds Apogée, le fédéral aura octroyé en début d’année 40 millions sur cinq ans au Québec dans le cadre de sa Stratégie pancanadienne en matière d’IA.
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